samedi 6 juin 2020

La Confrérie d'Artémis : Invitation


J’étais un peu inquiet, si tout allait bien ce week-end verrait mon admission au sein du cercle très fermé des Maîtres de la Confrérie d'Artémis.
Cette Confrérie rassemblait des hommes et des femmes de tous horizons qui assumaient leur mode de vie particulier.
La condition pour y être accepté, était d’être une personne dominante et de se présenter avec une ou plusieurs personnes soumises. La première règle de cette Confrérie était la discrétion. On ne pouvait y entrer que par cooptation en présence de trois maîtres et du Grand Maître.
J’avais connu l’existence de cette Confrérie lors de mes recherches pour écrire un nouveau roman, celui d’une femme qui se perd dans les méandres de la soumission et de l'addiction sexuelle.
Je passais de site en site pour trouver des témoignages et j’ai croisé le chemin d’un homme, Aymeric de Frondesac, maître de plusieurs soumises et propriétaire d’un haras.
Nous nous étions rencontrés lors d’un de ses nombreux déplacements professionnels. Au cours du repas, je lui avais expliqué mon projet, il avait été intéressé et m’avait proposé de venir passer un week-end dans sa propriété. Pour ma part, je lui avais expliqué que j’entretenais une relation particulière avec une femme, Sandrine, avec qui nous jouions à ces jeux pour notre plaisir mutuel sans vraiment en avoir figé les règles.
Je le vis sourire et il me proposa alors d’être mon mentor pour m’aider à progresser avec Sandrine.
Sur ces mots, nous avions convenus d’une date pour que je lui rende rendis visite dans son manoir et je suis rentré me plonger dans un de mes écrits.
Avec l’aide d’Aymeric, j’ai commencé à imposer des devoirs à Sandrine qui accepta ces nouvelles règles avec grand plaisir. Elle savait que je l’aimais et que je la respectais en tant que femme. Quelques semaines plus tard, nous sommes allés ensemble chez Bérénice et Aymeric. Pour la première fois, Sandrine goûta avec délectation à la cravache et au sexe d’un autre maître.
Quelque temps plus tard, à ma surprise et pour me remercier de lui avoir fait découvrir autre chose grâce à Aymeric, elle me présenta une de ses jeunes collègues, Anaïs. Cette jeune femme bien plus jeune que nous était une mère célibataire en manque de sexe. Au cours du repas, je lui expliquais le type de relation que nous avions Sandrine et moi et que ce n’est pas une relation uniquement sexuelle, mais aussi une fusion spirituelle.
Elle comprit la chose et l’accepta. Je l’ai donc testée avec ma soumise et au petit matin, nous formions un trio.
Bien évidemment, nous étions discrets, car la société n’est pas prête à tolérer ce type de relation, comme toujours elle a peur de ce qu’elle ne comprend pas.
J'étais régulièrement en contact avec Aymeric et après mon week-end chez lui où je pus le voir en action avec une de ses soumises qu’il avait épousée, je fus impressionné par la fusion entre ces deux personnes. Je lui avais parlé de l’évolution de ma relation avec Sandrine et Anaïs, Il me confirma que ce type de trio est possible, mais le maître ne doit pas privilégier une soumise par rapport à l’autre et avoir un même amour pour les deux.
À mon retour, j'expliquai cela à mes soumises et j’espérai que Sandrine comprit que je n’en aimais aucune plus que l’autre, toutes les deux avec une égale intensité.
Quelques semaines avant mon introduction dans la confrérie, je reçus un message d'Aymeric me disant qu’il serait proche de chez moi bientôt et qu’il souhaitait me rencontrer avec deux de ses amis.
Il m’avait donné rendez-vous au restaurant d’un grand palace et ce fut ce jour-là que je rencontrais pour la première fois le baron de Montparcy et la duchesse de Berlemont. Je me sentais tout petit, moi, simple écrivain et photographe amateur, travaillant comme archiviste dans une université, pour pouvoir vivre en attendant que mes œuvres fussent reconnues et me nourrissent.
Le baron de Montparcy m’expliqua alors qui ils étaient et le but de leur confrérie. Nous étions tous environ du même âge, autour de la cinquantaine, quand j’en fis la remarque, Anne-Françoise de Berlemont me répondit en souriant que l’on ne pouvait comprendre son rôle de maître que si l’on avait déjà une certaine maturité.
Il était très rare que la confrérie acceptât des maîtres ou maîtresses de moins de quarante ans, de même, les soumises avaient rarement moins de trente ans. La plupart des maîtres étaient des personnes mariées ou divorcées et très souvent avec des enfants. J’en fus surpris, car j’avais du mal à concevoir une vie de famille et surtout de parents. Pour ma part, je suis divorcé depuis une dizaine d’années et mes enfants avaient tous quitté le nid familial.
Ce fut à ce moment qu'Aymeric m'annonça qu’il avait proposé ma candidature en tant que novice dans la confrérie d’Artémis.
— Mais ! Je ne fais pas partie de votre classe sociale… 
— Le baron balaya ma remarque d’un revers de main.
— Ce ne sont pas le titre ou la richesse qui font un bon Maître, c’est ce qu'il ressent au fond de son esprit.
—L’autorité et la justice ne s'apprennent pas, ce sont des dons innés que l’on possède ou pas, ajouta Anne-Françoise. Et vous les possédez. Cela se dégage de vous. De plus, me dit-elle en souriant, vous dégagez une noblesse naturelle dans vos attitudes et vos paroles.
Je la remerciai pour ses mots et je dus avouer que j’en étais fier.
— Mais parlez-nous de vos soumises, s’il vous plaît. Je dois avouer que vous me fascinez. Vous débutez et en moins de six moins, vous avez réussi à vous attacher les faveurs de deux femmes qui ont accepté librement de renoncer à leur liberté.
— Pas tout à fait, Madame, elles sont libres de renoncer à leur statut quand bon leur semble et elles ne sont mes soumises qu'en ma présence.
Anne-Françoise se tourna vers Aymeric et elle rit.
— Je reconnais ta patte, mon cher Marquis…
Je n’y suis pour rien, dit-il, Olivier était dans cet esprit avant que nous nous rencontrions et qu’il accepta que je devienne son mentor. Mais c’est pour cela que je lui ai fait cette proposition. Mais pour l’avoir vu agir avec une de mes soumises, je peux te dire que c’est aussi un maître exigeant et impitoyable si le besoin s’en fait sentir.
— Le baron de Montparcy prit alors la parole.
— Monsieur, vos propos sont respectables et honorables et j’admire votre position par rapport à vos soumises. Cependant, il vous faut savoir que si vous acceptez et nous acceptons votre entrée dans la Confrérie d'Artémis, vos soumises devront aussi accepter d’être soumises à tout instant à tous les autres membres.
Je l’écoutais m’expliquer que les soumises d’Artémis portaient une petite puce sous la peau et grâce à une application sur leur portable, tous les maîtres et maîtresses de la confrérie pouvaient savoir s’ils se trouvaient en présence d’un ou d’une soumise.
Cette puce permettait de connaître immédiatement le pedigree de la personne dominée, son dominant et si elle était disponible ou non. Mais, quel que fût son état de disponibilité, le ou la dominée devait montrer son respect au Maître si celui-ci se manifestait.
— Mais n’y a-t-il jamais eu d’abus ? demandais-je.
— Oh si ! Cela est arrivé, mais sachez Monsieur, que la Confrérie possède sa propre justice et que tout maître enfreignant nos règles est sévèrement châtié… Anne-Françoise vous expliquera.
Aymeric ajouta quelque chose qui me rassura au sujet des soumises.
— Rassure-toi Olivier, grâce à cette puce, nous pouvons savoir ce que chaque maître accepte pour sa soumise. Tiens regarde la femme là-bas.
Il me désigna alors une femme d’environ trente-cinq ans assise en compagnie d’une autre femme à une table voisine. 
— La blonde, précisa-t-il. Puis il me montra son téléphone.
Je découvris alors l’état civil de cette femme, ses mensurations, son maître. Dans sa description, son maître précisait qu’elle pouvait être abordée et qu’elle n’avait pas le droit de refuser une relation sexuelle avec un maître ou une maîtresse, mais il interdisait qu’on la punisse.
J’étais impressionné, suivaient ensuite des images de cette femme dans son cadre familial ou professionnel ainsi que des photos beaucoup plus suggestives.
Je vis la jeune femme lever la tête et regarder un peu partout comme si elle cherchait quelque chose.
Anne-Françoise me dit que les puces des soumises vibraient légèrement lorsqu’un Maître à proximité activait l’application.
Il me montra ensuite le cas d’une autre soumise dont le maître refusait qu’elle ait des relations sexuelles, mais elle devait accepter d'être une escort-girl et tous les maîtres ou maîtresses pouvaient vérifier si elle respectait bien son dress-code.
— Ça ressemble un peu à ce jeu sur téléphone ou l’on doit trouver des monstres virtuels en se promenant, soulignais-je en riant.
Le baron de Montparcy rit avec moi.
— Je n’y avais pas pensé, mais c’est un peu cela…
Voir rire cet homme austère de bon cœur me rassura et je leur dis que j’en parlerais à mes soumises et que je leur donnerais ma réponse rapidement.
Après avoir discuté longuement avec Sandrine et Anaïs sur les conditions de leur soumission dans le cadre de la Confrérie, je donnais mon accord à Aymeric.
Je n’eus pas de difficultés à les convaincre même si elles m'avouaient avoir quelques appréhensions de ne pas savoir qui pourrait profiter d’elles. Nous avions décidé ensemble de ce que j’autoriserais les Maîtres à leur faire subir et elles m’ont d’elle-même proposés plus de pratique je ne l’aurais fait seul.

Je m’estimais vraiment comblé que mes soumises me fussent si attachées et toujours prêtes à accepter librement toutes mes propositions. Sandrine était particulièrement amoureuse, je le savais. Elle frémissait dès que je m’adressais à elle et fondait dès que je posais ma main sur elle.  J’aurais pu faire d’elle n’importe quoi je le savais, mais je n’en abusais pas.
C’était la première femme à m’avoir accepté comme maître, c’est même elle qui avait révélé en moi cette potentialité, pour cette raison elle aura toujours un traitement particulier. Mais ce traitement ne la dispense pas des punitions qu’elle méritait de recevoir parfois.
J’eus la réponse à mon message rapidement dans laquelle il me disait qu’Anne-Françoise passerait me rencontrer pour m’indiquer les modalités de mon acceptation.
Quelques jours plus tard, je reçus la duchesse de Berlemont pour un week-end où mes soumises n’étaient pas disponibles. Elle est venue accompagnée d’Ariel, une ravissante soumise, une petite jeune femme aux cheveux châtain ramassés en queue de cheval et plutôt mince. Elle m’expliqua alors comment la soirée de mon acceptation allait se dérouler.
— Mes deux soumises devraient être présentes et bien évidement chacun des Maîtres présents testerait leur potentiel et leur savoir-faire en tant que soumise.
— Vous serez nombreux ?
Nous serons quatre Maîtres, le baron de Montparcy viendra, accompagné de Maître Diokel, Aymeric et moi-même. Chacun de nous sera accompagné d’une ou plusieurs soumises. Pour ma part, je viendrais avec Ariel, et un couple de soumis qui feront le service. Je pense qu’Aymeric viendra avec Bérénice que vous connaissez déjà et j’ignore ce qu’il en sera pour Maître Diokel et le baron. Mais je ne doute pas que leurs accompagnatrices seront de jolies femmes.
Nous sourîmes ensemble.
À l’issu de votre acceptation, vos soumises seront pucées et vous recevrez le lien pour charger l’application mobile avec vos codes d’accès.
Je fis visiter ma modeste demeure en comparaison de leurs manoirs. Elle me rassura une nouvelle fois.
— Comme vous l’a dit le baron, ce n’est pas l’argent qui conditionne votre acceptation, mais votre savoir-faire et savoir être. 
— Y a-t-il beaucoup de Maîtres dans cette confrérie ?
— Nous sommes exactement cent quarante-quatre, soixante-douze maîtres et soixante-douze maîtresses. Nous faisons un peu comme à l’Académie Française, un nouveau membre n’est accepté qu’en remplacement du décès d’un membre.
— Donc, je remplace un mort, lui dis-je, amusé.
— Oui, mais ne craignez rien, nous ne nous comparons pas, nous avons chacun nos spécificités. Moi, par exemple je suis lesbienne et j’aime éduquer de jeunes soumises. De plus dans mon haras, je possède un quartier privé que je vous ferai visiter à l’occasion. Mais il nous faut préparer votre Acceptation, car il ne fait guère de doute que nous la validerons.
Nous sommes installés sur mon ordinateur. Je commençais à rentrer le pedigree d’Anaïs et Sandrine dans la base de données de la confrérie. J’y joignis des photos de mes deux soumises aussi bien en tenue de ville que dans le plus simple appareil et vint ensuite le passage le plus délicat pour moi. Qu'allais-je accepter qu’un autre que moi fasse subir à ces deux femmes ?
— Pas facile la première fois, me dit Anne-Françoise.
— Non ! Même si nous en avons parlé ensemble, j’ai l’impression de les livrer en pâture.
Je commençais donc par expliquer ce que j’autorisais pour Sandrine, interdiction de refuser une fellation ou un cunnilingus, pas de refus de la sodomie, possibilité de contrôler son dress-code que je décrivais ensuite. Je mis presque la même chose pour Anaïs, mais je rajoutais qu’en plus elle devait accepter de recevoir et de boire l’urine.
— Vous les avez déjà bien dressées, me félicita mon invitée.
— Merci, voulez-vous visiter un peu ma modeste demeure ? 
— Avec plaisir !
C’est ainsi que je lui fis faire le tour de la maison, je lui ai présenté la chambre où elles pourraient passer la nuit avec Ariel et ensuite nous sommes allés dans le jardin.
Comme je vivais dans une maison isolée et avec des haies tout autour, nous en avons conclu que nous pourrions faire cette cérémonie d’Acceptation sur la terrasse.
J’ai trouvé cette idée intéressante et c’est aussi sur la terrasse que nous avions dîné ce soir-là. Ariel faisait le service dans une tenue que sa Maîtresse lui avait demandé de porter. Je dus avouer que de voir sa petite poitrine libre toute la soirée n’avait pas arrangé mon état. Alors que nous prenions le café sur la terrasse, Anne-Françoise me posa une question qui me déstabilisa un peu, je n’étais pas encore au fait des us et coutumes de la Confrérie, malgré mon week-end chez Aymeric et sa femme.
— Aimeriez-vous qu’Ariel vous soulage ?
— Je ne sais pas si je peux me permettre et de plus n’est-elle pas lesbienne comme vous ?
— Si, mais elle fera ce que je lui demande. Je lui ai appris à ne pas refuser de sucer un homme. Vous allez me dire ce que vous pensez de sa bouche…
Je lui souris, je me préparais à refuser sa proposition, mais elle dut s’en douter, car elle reprit instantanément la parole.
— Vous me vexeriez si vous refusiez, je connais votre éthique, vous êtes comme Aymeric et justement je pense que nous pourrons réaliser de grandes choses ensemble.
— Bien, alors qu’Ariel fasse ce que vous désirez.
Aussitôt, la jeune femme passa à genoux sous la table. Elle sortit mon sexe du pantalon et entama une fellation comme je n’en avais encore jamais eu. Sandrine a beau être une experte pour réaliser cette gâterie, Ariel était un voire deux niveaux au-dessus.
—Vous voyez, vous ne le regrettez pas !
—Oh non ! C’est incroyable !
Rapidement, je me libérai dans sa bouche et je la remerciai ainsi que sa maîtresse.
Anne-Françoise sourit et nous avons passé la soirée à discuter de nos activités professionnelles et de loisirs tandis qu’Ariel patientait en position d’attente à côté de nous.
Je passai la nuit à me demander comment se passerait cette soirée du prochain week-end et je m’endormis tardivement. Je fus réveillé par une odeur de café et je découvris qu’Ariel nue, venait de déposer un plateau avec un café et des viennoiseries.
— Ma Maîtresse m’a demandé de vous déposer ce plateau et de me mettre à votre disposition. Elle est partie faire son jogging matinal.
— Merci Ariel.
— Malgré moi, je ne pouvais pas empêcher mon érection matinale de se manifester.
— Monsieur, veut-il que je le soulage ?
— Fais ce que tu dois faire, lui dis-je. 
Je la vis monter sur le lit et venir se mettre à califourchon sur mon ventre. Elle glissa mon sexe dans sa chatte humide et accueillante. Je pris ses petits seins dans mes mains, cela me changeait des poitrines généreuses de Sandrine et Anaïs. Tandis que je faisais rouler ses tétons sous mes doigts, je la voyais envahit pas des vagues de plaisir. Je la fis alors basculer sur le lit et je me suis allongée sur elle pour la pénétrer plus profondément possible. Je ne me suis pas permis de la prendre en levrette ou de la sodomiser, car j’ignorais ce qu’Anne-Françoise tolérait pour elle. Je jouis dans son ventre et aussitôt elle me nettoya le sexe avec sa bouche. J’eus une nouvelle érection et cette fois ce fut sa bouche qui reçut ma semence.
Je la félicitais pour cette prestation et je lui indiquais qu’elle pouvait aller se laver dans la salle de bain pendant que je prenais mon petit déjeuner et que je me préparais.
Quand Anne-Françoise rentra de son footing matinal, je la remerciai de sa charmante attention.
— Ariel vous a-t-elle donné toute satisfaction ?
— Oui ! Anne-Françoise, elle a été parfaite, vous pourrez la récompenser.
— Je verrais cela quand nous serons arrivées.
— Oui je comprends. Resterez pour le déjeuner ?
— Oh non ! Hélas, nous avons de la route à faire pour rentrer et Ariel a du travail au haras.
— Alors à la semaine prochaine !
— Bien sûr et vous pouvez être confiant, vous serez des nôtres.
Elle s’approcha pour m’embrasser et invita Ariel à me remercier pour le week-end.
Je regardais leur voiture s’éloigner, songeur.
Qui aurait pu croire que quelques semaines plus tard, je ferai partie d’une des Confrérie les plus sélectives du monde.

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