samedi 6 juin 2020

La Confrérie d'Artémis


Introduction

La confrérie d'Artémis, quel nom étrange pour cette société secrète qui existe depuis des siècles.
Pourquoi avoir pris le nom de cette déesse grecque, cette chasseresse à l'arc vengeur qui éliminait les hommes qui s'approchaient trop près de sa beauté fatale ?
Mais je ne vais pas vous refaire le récit de la mythologie. Voici le récit de mon histoire et comment de simple historien, écrivain-voyageur et photographe je suis devenu l'un des maîtres de cette confrérie.
On y entre par cooptation un peu comme on rentre en franc-maçonnerie. Mais dans nos loges, nos préoccupations sont toutes autres, même s'il nous arrive souvent de nous rassembler autour d'un projet pour tenter d'améliorer la vie de nos contemporains et contemporaines. C’est ainsi qu’est née la Fondation Artémis pour l’éducation des jeunes filles. Cette fondation permet à plusieurs milliers de jeunes filles dans le monde et en particulier dans les pays, dits les plus “rétrogrades”, d’avoir accès à une éducation de qualité pour qu’elles puissent librement décider de leur avenir.
Nous sommes donc soixante-douze maîtres et soixante-douze maîtresses, encore un chiffre symbolique. Nous avons chacun nos particularités et nos manières de concevoir notre relation avec notre ou nos soumis. Chez certains, comme moi et Maître Aymeric, cette relation ne peut s'entendre que dans le cadre d'une soumission librement consentie et partagée, chez d'autre comme Maître Erwan, la contrainte est un élément fondamental de cette relation.

Lorsque je fus accepté et confirmé comme Maître dans la Confrérie, le Grand Maître me demanda si j’acceptais de mettre mes compétences au service de celle-ci. Il voulait depuis longtemps en rassembler et en classer les archives dispersées dans les différentes demeures et chez différents Maîtres. C’est ainsi qu’il me présenta Maîtresse Sixtine, une analyste de talent avec qui j’ai travaillé de concert pour la numérisation, le classement et l’exploitation de ces archives dont les plus anciennes remontaient au temps des Croisades.

Les récits que je présente dans ce recueil, sont des histoires de dominants ou de dominés telles que nous avons pu les reconstituer. 
Pour le moment, ce sont des récits récents, mais plus nous avançons et plus nous pourrons retracer la vie des Maîtres et des soumis dans des périodes plus anciennes.

Commençons par le récit de mon arrivée dans la Confrérie et jusqu'à mes premières découvertes en décryptant nos archives.

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