Introduction
La confrérie d'Artémis, quel nom étrange pour cette
société secrète qui existe depuis des siècles.
Pourquoi avoir pris le nom de cette déesse grecque,
cette chasseresse à l'arc vengeur qui éliminait les hommes qui s'approchaient
trop près de sa beauté fatale ?
Mais je ne vais pas vous refaire le récit de la
mythologie. Voici le récit de mon histoire et comment de simple historien,
écrivain-voyageur et photographe je suis devenu l'un des maîtres de cette
confrérie.
On y entre par cooptation un peu comme on rentre en
franc-maçonnerie. Mais dans nos loges, nos préoccupations sont toutes autres,
même s'il nous arrive souvent de nous rassembler autour d'un projet pour tenter
d'améliorer la vie de nos contemporains et contemporaines. C’est ainsi qu’est
née la Fondation Artémis pour l’éducation des jeunes filles. Cette fondation
permet à plusieurs milliers de jeunes filles dans le monde et en particulier
dans les pays, dits les plus “rétrogrades”, d’avoir accès à une éducation de
qualité pour qu’elles puissent librement décider de leur avenir.
Nous sommes donc soixante-douze maîtres et
soixante-douze maîtresses, encore un chiffre symbolique. Nous avons chacun nos
particularités et nos manières de concevoir notre relation avec notre ou nos
soumis. Chez certains, comme moi et Maître Aymeric, cette relation ne peut
s'entendre que dans le cadre d'une soumission librement consentie et partagée,
chez d'autre comme Maître Erwan, la contrainte est un élément fondamental de
cette relation.
Lorsque je fus accepté et confirmé comme Maître dans
la Confrérie, le Grand Maître me demanda si j’acceptais de mettre mes
compétences au service de celle-ci. Il voulait depuis longtemps en rassembler
et en classer les archives dispersées dans les différentes demeures et chez
différents Maîtres. C’est ainsi qu’il me présenta Maîtresse Sixtine, une
analyste de talent avec qui j’ai travaillé de concert pour la numérisation, le
classement et l’exploitation de ces archives dont les plus anciennes remontaient
au temps des Croisades.
Les récits que je présente dans ce recueil, sont des
histoires de dominants ou de dominés telles que nous avons pu les
reconstituer.
Pour le moment, ce sont des récits récents, mais plus
nous avançons et plus nous pourrons retracer la vie des Maîtres et des soumis
dans des périodes plus anciennes.
Commençons par le récit de mon arrivée dans la
Confrérie et jusqu'à mes premières découvertes en décryptant nos archives.
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